Selon
les travaux de Hans Selye et de ses successeurs, le syndrome d'adaptation se
développe en trois phases.
La
réaction d'alarme : c'est la phase initiale, où apparaissent les
premières réactions à l'agression. Chez l'homme, la réaction d'alarme
est bien connue : le cœur s'accélère, la respiration est courte et
rapide, et il y a des modifications de la répartition du sang dans
l'ensemble de l'organisme.
Le
stade de résistance : le corps est bien adapté à l'agression, par exemple
lorsque celle-ci est permanente (froid).
Le
stade d'épuisement : le corps est débordé par le stress si celui-ci
persiste. Vous tombez malade ou vous mourez parce que vos capacités de
résistance sont débordées. Prenons un exemple : vous vous êtes égaré
en montagne et il fait de plus en plus froid. La première phase est la
réaction d'alarme : vous sautez sur place, vous bougez, vous vous roulez en
boule, le sang se redistribue dans l'organisme pour irriguer en priorité
les viscères. Puis s'installe la phase de résistance : vous résistez au
froid, mais le sang se retire de plus en plus des extrémités et des
membres pour irriguer surtout les organes nobles (cerveau, cœur). Enfin,
arrive la phase d'épuisement : votre corps ne résiste plus au froid, la
température centrale s'abaisse et vous pouvez mourir si les secours
n'arrivent pas.