Toujours
selon les études américaines, le stress au travail reviendrait très cher,
puisque son coût est évalué, uniquement aux États-Unis, à 200 milliards de
dollars par an, soit approximativement 1 000 milliards de francs, en raison des
soins médicaux, de l'absentéisme au travail et de la baisse de productivité.
En Europe, le stress serait également à l'origine de
millions d'heures de
travail perdues.
On
parle souvent du stress du manager ou des financiers, qui seraient soumis à des
contraintes importantes.
Mais, dans la réalité, ce ne sont pas ces professions
qui sont les plus fatigantes ni les plus stressantes : les plus dangereuses, à
cet égard, sont les métiers soumis à un environnement bruyant (mécanique,
travaux du bâtiment, fonderie, etc.), routinier (travail à la chaîne), mais
ceux-ci ont tendance à disparaître aujourd'hui. Sont aussi concernés les
métiers supposant un investissement nerveux important de la personne :
infirmière, instituteur, coursier, standardiste, contrôleur aérien et plus
les femmes que les hommes.
Tout
ceci ne nous dit pas ce qu'est le stress. Il est vrai qu'il n'existe aucune
définition admise par tous les médecins, et que, depuis cinquante ans, la
conception du stress a beaucoup évolué.