Savoir
"se pauser"
Insistons sur l'importance des petits breaks, sans lesquels on court à la crise de nerfs et à la boulimie.
Chaque fois que vous sentez que ça "monte" au boulot, prenez 5 minutes, fermez les yeux et repartez en vacances.
Détendez-vous devant le paysage de votre choix, plage blonde, alpage ombreux ou petite route qui serpente sous le soleil. Imaginez la bande-son qui va avec. Faites quelques exercices de respiration ventrale : inspirez, gonflez le ventre en comptant jusqu'à 4, maintenez votre position en comptant jusqu'à 8, puis expirez en 12 mesures.
Idem le soir, en rentrant à la maison : demandez aux enfants de ne pas vous tomber dessus en vociférant, la porte à peine ouverte. Accordez vous 5 minutes d'adaptation au lieu de vous jeter sur un paquet de chips compensateur, en écoutant le récit haletant des drames scolaires et amicaux du jour.
Et surtout, au bureau comme chez vous, évitez à tout prix de manger dans le stress. Interdits les sandwichs qu'on avale dans la rue ou les nouilles déjà froides qu'on engloutit d'une main tout en vidant, de l'autre, le lave vaisselle.
A chaque repas -ou grignotage- doit correspondre une vraie relaxation. Quand on se contente d'engouffrer mécaniquement, sans aucune connexion plaisir ou goût, on perd tout sens de la satiété. Et on mange beaucoup plus qu'on ne le ferait en prenant son temps. Vingt minutes, il faut de toute façon vingt minutes au cerveau pour cesser d'émettre des signaux "faim". Alors, si on en passe une partie à découper posément sa viande, on voit tout de suite le bénéfice.
Survivre
au désastre des fêtes
Tous ces efforts anéantis par une tranche de foie gras ou un tronçon de boudin blanc truffé ? Non, les bonnes habitudes restent, même si on bâfre une fois.
Ce qu'on mange à Noël et au Nouvel An relève de la bérézina diététique, on le sait. Mais il n'est pas question de se priver ces jours-là. C'est ce qu’on appelle "les gros écarts qu'on ne gère pas". Ou plutôt qu'on gère après.
Inutile et idiot, la diète pré-D day, qui nous rend encore plus perméable à ce qu'on mange au réveillon. Je vous propose plutôt de supprimer les sucres -lents ou rapides- le lendemain de la catastrophe.
Le matin, fromage blanc ou yaourt nature avec une tranche de jambon ; à midi et le soir, des légumes verts et un poisson maigre ou une viande blanche. Ainsi, on diminue la sécrétion d'insuline et, donc, l'absorption des graisses de la veille. La bévue à éviter : le jeûne total, qui ne sert à rien. Et laisse sur le flanc.
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