La précocité n'est pas, à proprement
parlé, un facteur de risque si tout se passe bien lors du premier rapport
sexuel.
En 1996 il survient à 17 ans et dans 30 % des cas avant 15 ans.
Les enquêtes donnent un très léger avantage aux garçons : son premier
rapport survient 6 mois plus tôt que chez les jeunes filles.
Le premier rapport peut très bien se
passer en fonction de l'éducation des parents.
Il n'y a pas de
précocité qui entraîne des perturbations si tout se passe bien et si la
réaction des parents et correcte pour l'enfant... qui est déjà un adulte
jeune.
Ce premier rapport est aussi vécu comme une initiation permettant
le passage du monde de l'enfance au monde de l'adulte.
De nos jours, cette
transition est brutale. L'allongement de la durée des études maintient
le jeune homme ou la jeune femme dans une relation de dépendance durable
vis-à-vis de ses parents.
Le premier rapport, même précoce, ne
s'inscrit ni dans la formation d'un couple, ni dans un désir d'enfant,
mais dans la recherche du plaisir.
Si le désir d'enfant s'inscrit dans le
besoin de créer des liens indissolubles et durables, il aboutit presque
inévitablement à l'échec de la relation.
Il faut être conscient que la
séparation est beaucoup plus difficile dans ce cas.
Et de croire que tout
va s'arranger en ayant un enfant est une illusion. Il devient une
contrainte.