Chez l'homme
l'anéjaculation
fait penser à l'anorgasmie mais, attention, éjaculation n'égale pas orgasme.
Certains hommes éjaculent mais n'ont pas d'orgasme. Souvent cette anorgasmie
correspond chez l'homme à une peur d'être dominé, une peur de lâcher-prise.
Il faut rechercher un fond psychotique ou un terrain névrotique (aversion des
hystériques pour la sexualité, les phobiques très inhibés) et les syndromes
dépressifs.
Chez
la femme, comme le dirait Jacques Waynberg, c'est l'invisibilité du symptôme
qui domine.
La
fréquence de l'anorgasmie féminine dépasse 30%.
On
distingue deux autres troubles très fréquents et à excellent pronostic :
le vaginisme et la dyspareunie (douleurs pendant la pénétration).
Ces deux troubles
sont traités comme l'anorgasmie.
Pour être complet, il est nécessaire de
citer
la
frigidité.
En revanche, cette
dernière (si l'étiquette frigidité est complète) est beaucoup plus complexe à traiter et la thérapie se fera
dans la majorité des cas par psychothérapie analytique.
Que
peut-on attendre des traitements ?
Les
traitements proposés rencontrent que très
peu d'échec. En fonction de l'origine, le traitement sera somatothérapique
ou analytique.
Chez
la femme, 90% des cas relève de la somatothérapie (méthodes psychocorporelles
en particulier).
Chez l'homme, la majorité des cas relève de cure psychanalytique.
Dans tous les cas,
on s’assurera qu’il ne s’agit pas d’une femme mal stimulée par son
partenaire, faute de quoi le problème reposerait sur le conjoint.