La
morphopsychologie, une technique d’exclusion et de rejet servant des
théories racistes ou, au contraire, une école de tolérance permettant
de comprendre et d’accepter la différence des autres ?
" Le
corps ne peut mentir. Sa couleur ou ses nuances, sa posture, ses
proportions, ses mouvements, ses tensions et sa vitalité concourent à
définir celui qui l’habite, et ces signes forment un langage clair pour
ceux qui ont appris à les reconnaître ".
Pour les
spécialistes des thérapies corporelles, si le corps est le miroir de l’âme,
chaque expérience, douloureuse ou heureuse, laisse son empreinte. La peur
fait s’arrondir les épaules et l’orgueil gonfler la poitrine.
Aux
parents, la lourde part de responsabilité du développement corporel de
leur enfant. " Monte dans ta chambre, tu nous
déranges " ou " Mon pauvre ami, tu es
maladroit " sont autant de réflexions qui, répétées sans
cesse, provoqueront des réactions exprimées physiquement sous forme de
contractions musculaires durables.
Toutes
les recommandations du genre " tiens-toi droit " ou
" relève la tête " ne serviront à rien, pas plus
que la gymnastique corrective la plus intensive, si on n’a pas supprimé
au préalable la cause de ces déséquilibres.
Une affiche placardée
fréquemment dans les bureaux illustre bien cette mise en condition :
" Soyez économe, dix muscles seulement pour sourire, alors que
trente sont nécessaires pour faire la gueule. "
Effectivement,
quand on bloque les muscles de la gorge et du visage, simultanément la
mâchoire se crispe, ainsi que l’estomac, la poitrine, le diaphragme, etc…
Faire la tête à longueur de journée, c’est indéniable, laisse
des traces ! Inversement, une personne détendue relâchera ses
muscles et les traits de son corps refléteront cette sérénité.