Nous
l’avons tous d’ailleurs pratiquée
de manière intuitive pour essayer de déterminer d’un bref regard, et
avec plus ou moins de bonheur, quel doit être le comportement d’une
personne que nous entrevoyons pour la première fois.
" A vue de
nez, ce doit être un sacré menteur… " Difficile de dire si,
dans ce domaine, le nez nous est d’un grand concours mais, en tout état
de cause, nous lui faisons souvent confiance pour établir un contact,
choisir un collaborateur, accepter des engagements ou signer un contrat
sur la simple " bonne mine " de notre interlocuteur.
Est-ce
de l’intuition, une question d’habitude ou le développement d’un
sens aigu de l’observation ?
Peut-on réellement analyser de
manière rationnelle les traits de nos contemporains pour connaître les
bases de leur psychologie ?
Hippocrate, le père de la médecine
moderne, distinguait quatre grands types morphologiques.
Tout d’abord,
le " sanguin ", bon vivant, bien en chair, solide,
très sociable. Ensuite, le " colérique ", un grand
maigre au teint jaunâtre, le bilieux de la comédie. Puis le
" mélancolique ", au corps frêle mais avec une
grosse tête et, enfin, le " lymphatique ", appelé
également le " flegmatique ". Comme son nom l’indique,
ce dernier est caractérisé par une activité et une énergie quasiment
nulles. Ceci avec plus ou moins de précision : les types
" purs " restent en effet rares.