ous ses collants chair, elle devrait se raser ;
on attend toujours la "surprise" qu'elle nous a promise pour notre anniversaire, il y'a six mois ;
le copain "génial" dont elle fait l'éloge dans tous les dîners la surnomme le "dindonneau" ;
on a décroché pendant qu’elle nous racontait, comme d'hab', sa dernière réunion de copropriétaires. Ou sa "Passionnante" expérience de méditation lors de son "extraordinaire" voyage en Inde ou au Tibet. On ne sait plus ;
chaque fois qu'elle nous invite en week-end, c’est tout un binz pour convaincre notre mec ;
ce bureau années 30 qu'elle trouve "hideux", on l'a payé deux mille balles ;
on ouvrirait volontiers la troisième bouteille de pinard. Celle qu'on a apportée ;
elle pourrait arrêter d'allaiter son fils de 2 ans ;
on ne met jamais de culotte sous nos jeans ;
on a téléphoné à "I'Or à l'appel" pour essayer de décrocher la cagnotte ;
elle nous a encore réveillée : "Non, non je t'assure. J'avais mon manteau sur le dos, je partais faire une course" ;
on se damnerait pour qu'elle nous présente son pote Antoine (de Caunes) ;
on ne peut pas comprendre ce dont elle parle puisqu'on ignore qui est ce Klein. C'est pas la première fois qu'elle cite ce nom mais, on se promet qu'on va se rencarder... et on oublie ;
on ne pige pas pourquoi elle ne met pas d'eau de javel et un coup de Harpic dans ses chiottes ;
ça nous glace quand elle appelle son mec "bébé". Devant nous ;
ça nous comble quand, en cachette, Hippolyte nous bombarde de petits noms affectueux "pépette, poultok, plumette".