Faut dire que, côté bringue, on manque désormais d'entraînement.
D'abord, parce que les occases se raréfient (les copains s'encroûtent aussi) Ça tombe bien, vu qu’on est moins dispo, (pour la fête impro, or a rarement la baby-sitter) et sujette à des pannes d'énergie : les réveils au radar (un môme qui couine à 6 heures), les dossiers bouclés ric-rac, la prise de tête pour caser pédiatre ou plombier dans un planning au millimètre, ça ne donne pas une frite démente pour s'éclater jusqu’à pas d'heure.
On met un escarpin hors de chez soi passé 21 h ? Tous les prétextes sont bons pour réduire l'opération à sa plus simple expression. La fatigue et le manque de temps nous font remercier nos hôtes à 23h45 (on bosse demain).
De mauvaises habitudes qui, même ce soir, au Bamboula, nous incitent, au mieux, à nous replier vers minuit, après un gin-fizz et une conversation sur l'Europe sociale avec de gentils cadres ; au pire, à filer nous pieuter direct (pour le circuit " Gabès et les joyaux du sud tunisien ", c'est départ 7 h). A 20 ans, circuit ou pas, probable on se serait égosiller jusqu'à 3 h du mat' sur " Y’a du soleil et des nanas, tarladiladada ! ".