On
ne peut perdre du poids sans une certaine prise de conscience de son cheminement
intérieur.
On peut vouloir maigrir comme on enlève une peau qui ne nous
convient plus, mais encore faut-il que la peur du changement ne s’y oppose pas
inconsciemment.
La personne opulente renvoie une certaine image d’elle-même,
qui se lit dans le regard de l’autre mais également dans le sien propre. L’image
ne se situe pas uniquement dans le miroir, mais dans la façon de ressentir ses
formes : racines bien plantées dans la terre ou légèreté plus juvénile.
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L’image mentale est en adéquation avec l’image physique.
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L’image physique est la projection des complexes qui taraudent la personne
en surpoids.
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La personne enrobée s’accommode d’un poids acquis progressivement comme
étant l’œuvre de la nature et lié à l’évolution du corps et à son
vieillissement (adaptation)
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Réaction
: L’individu réagit devant l’assaut du temps et cherche à maîtriser l’impact
de celui-ci sur son corps.
Cette
analyse peut paraître réductrice mais elle cherche à démontrer le lien
irréductible entre le corps et le mental.
Cette prise de conscience se met
très doucement en place (peut-être à cause des compétences très
différentes qu’elle requiert encore actuellement).
Paulin
est la première personne qui propose un tel service (à ma connaissance) :
être à l'écoute de son corps et cela apparaît comme une idée tout à fait
novatrice et indispensable qui permet de revenir à la recherche pourtant fort
ancienne de l’esprit sain dans un corps sain.
N’est-ce
pas le meilleur gage d’une bonne maîtrise de soi, qui permettrait à l’individu
de se réapproprier son image de façon active en cessant d’être une victime
consentante d’un système purement économique? Gros ou mince, il faudrait
pouvoir choisir; le commerce serait bien obligé de suivre. Seul notre corps et
notre esprit nous commanderait.
A
l'ère du virtuel et des sollicitations les plus folles, nous voilà
miraculeusement redescendus sur terre. Le consommateur est devenu philosophe et
comprend que le bonheur est en lui et que son bien-être se travaille. Ouf ! nous
qui, dans nos moments de déprime croyions que le monde devenait fou ! Exit
les modèles, nous pouvons dormir en paix !
Le
gourou est en chacun de nous... mais il faut tout de même nous faire aider par
des professionnels.
A
nous d'en déjouer les pièges et d'être acteurs consentants et éclairés de
ce système généralisé qui ne demande qu'à faire de notre corps un
instrument de consommation pur (à investissement illimité).
Le
corps nous rappelle à la réalité par ses souffrances, ses imperfections
réelles ou supposées. Nous souhaitons le maîtriser, le dépasser, même...